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La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie chronique inflammatoire des bronches fréquemment rencontrée en rééducation. Elle se caractérise par un rétrécissement progressif et une obstruction permanente des voies aériennes et des poumons, ce qui entraine une dyspnée chez le patient mais également une fatigue, une intolérance à l'effort et une baisse de la qualité de vie. Les patients atteints de BPCO restreignent généralement leurs activités, avec pour conséquence un déconditionnement physique qui impacte fortement leur qualité de vie.

 

Anatomie et physiopathologie de la BPCO - BPCO.org

 

Données cliniques :

La BPCO est un problème de santé publique avec plus de trois millions de patients en France : elle fait partie des maladies chroniques retenues dans la stratégie de transformation du système de santé (STSS) pour préparer « Ma santé 2022 ». On estime à plus de 45 millions de personnes atteintes dans le monde, mais cette pathologie est encore largement sous-diagnostiquée.
La BPCO est une maladie respiratoire chronique définie par une obstruction permanente des voies aériennes. La symptomatologie évocatrice concerne la toux ou expectoration chronique, la dyspnée d’effort ou paroxystique, le sifflement, des bronchites fréquentes.
Les causes de la BPCO sont essentiellement liées au tabagisme mais aussi à une exposition à des pollutions environnementales ou professionnelles.

En 2014, en France, 81 600 personnes étaient en affection de longue durée (ALD) pour bronchite chronique sans précision. Le rapport 2017 de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) sur l’état de santé de la population en France montre que :
• en 2013, environ 19 000 décès étaient liés à la BPCO, dont 48% en cause initiale
• en 2014, le nombre annuel d’hospitalisations pour exacerbation de BPCO se situait entre 100 000 et 160 000 selon l’indicateur.

Les coûts moyens directs de la BPCO augmentent avec le niveau de sévérité de la maladie et passent en moyenne de 7628€ par an pour les patients les moins sévères à 20747€ par an chez les patients sous oxygénothérapie. (Source HAS- maj 2019)

Diagnostic

La cause la plus fréquente de BPCO étant la consommation de tabac, le dépistage est généralement fait sur un patient tabagique présentant des signes évocateurs de BPCO comme la toux chronique ou la dyspnée d’effort. Une recherche de pathologies associées est également recommandée.

Le diagnostic est confirmé par une spirométrie réalisée par un pneumologue mettant en évidence une obstruction bronchique permanente avec un rapport VEMS/CVF < 70%. Elle permet également de définir le stade d’avancée de la maladie selon la classification traditionnelle GOLD. Des questionnaires de symptômes permettent de compléter l’évaluation de la sévérité de la maladie via la classification plus récente ABCD. Des examens complémentaires sont par ailleurs souvent prescrits / recommandés ; tomodensitométrie thoracique, biologie, test de marche sur 6 minutes, épreuve d’effort cardiopulmonaire.

 Prise en charge actuelle

La Prise en charge a pour objectifs premiers de freiner la progression de la maladie et de soulager des symptômes. L’arrêt du tabagisme (réduction) est la première des actions à mettre en œuvre, la promotion d’activité physique, si besoin sur prescription (APA), ainsi qu’une attention aux modalités et habitudes d’alimentation.
Un traitement médicamenteux pour la BPCO et/ou les pathologies associées est généralement instauré, comprenant le cas échéant une oxygénothérapie.

Schéma de prise en charge (voir pièce jointe)
Source Guide HAS. Maj 2019

 

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a) Traitements médicamenteux

Le traitement médicamenteux de fond de la BPCO comprend des bronchodilatateurs et des corticoïdes inhalés. Les choix thérapeutiques sont le plus souvent guidés selon la sévérité de la maladie estimée par le score ABCD permettant de définir 4 stades selon les symptômes (dyspnée) et le nombre d’exacerbation par an de la maladie.
Le tableau résume la stratégie médicamenteuse initiale qui est mise en place avec les patients. Celle-ci s’accompagne d’une éducation thérapeutique afin de s’assurer de la bonne prise médicamenteuse.

b) Réadaptation respiratoire

A côté du traitement médicamenteux, la mise en œuvre d’un programme de réadaptation à l’effort est fondamentale afin d’améliorer la capacité fonctionnelle des patients ainsi que leur qualité de vie tout en réduisant le risque de ré-hospitalisation. Ces programmes sont proposés dès que le patient présente une dyspnée d’effort. Ils associent un réentrainement aérobie sur ergomètre ou en marche extérieure, du renforcement musculaire, une éducation ventilatoire ainsi qu’un volet nutritionnel afin d’optimiser la composition corporelle. Les patients participent le plus souvent en ambulatoire et bénéficient d’une évaluation de leurs capacités fonctionnelles d’effort et d’un accompagnement pour la mise en place d’un plan personnalisé d’exercice physique au long cours. Ces programmes sont le plus souvent réalisés en centre de rééducation.

 

Pulsothérapie et BPCO, une étude en cours

La Pulsothérapie Stendo est un système de stimulation mécanique synchronisé avec la fréquence cardiaque. Les dispositifs Stendo ont été validés initialement pour leur capacité à améliorer le microcirculation de manière générale et pour le traitement du lymphoedème. Le système de induit une mobilisation tissulaire, des chevilles vers l'abdomen, répétées entre chaque battement de cœur. Cette technique permettrait également, par effet de mécanotransduction, une amélioration de la fonction endothéliale, par une plus grande libération de NO. Ainsi la capacité à l’exercice physique est potentiellement améliorée.
Il semblerait que les stimulation générées par les dispositifs Stendo sur le bas du corps induisent une augmentation significative du flux microcirculatoire cutané de l'avant-bras chez les patients atteints de diabète de type 2. La Pulsothérapie pourrait donc induire un effet systémique sur la circulation sanguine et favoriser la microcirculation à l’effort dans les muscles recrutés lors de la marche, et donc une plus grande capacité physique à l’exercice musculaire.

L’utilisation de la Pulsothérapie n’a jamais été évaluée dans la BPCO où la capacité physique est altérée avec notamment la présence d’une dysfonction endothéliale. En 2021, une équipe de chercheur de la Polyclinique de Tarbes émet l’hypothèse que la technique puisse améliorer la performance de marche.

Si cette hypothèse est validée, la Pulsothérapie pourrait être positionnée en complément aux stratégies de réhabilitation à l’effort proposées aux patients BPCO symptomatiques.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le Le design et le déroulé complet de cette étude en double aveugle sur le site Clinical Trials :

https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05618509?term=2021-A01932-39&draw=2&rank=1

Médical

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